La plage de Tulear à marée basse est une immense étendue, sableuse, vaseuse par endroits, où chacun vient prendre l’air, les petits pour jouer, les jeunes pour se retrouver, les grands pour respirer…car, aller se tremper les pieds par ces temps de grosse chaleur est des plus agréables.
Et il faut bien noter qu’en bordure de mer, la température est plus clémente, il y a toujours un peu d’air!
Si l’endroit favorise la relaxation, il faut quand même regarder ou on met les pieds, un morceau de verre, un excrément, un coquillage coupant…donc être attentif.
Mais la plage c’est d’abord le lieu de travail des marins, de rendez vous pour les passagers et de convoyage pour les marchandises.
Et toutes les pirogues vezo qui reposent sur la grève sont là, le temps d’une marée, en attendant d’être conduites par les plus jeunes vers le rivage, quand la mer reviendra.
Elles sont belles ces pirogues, fierté de leurs propriétaires, outils indispensables au travail de la mer, compagnons de fortune ou de misère. Et les vezo en prennent soin.
A leur vue, j’imagine des voyages lointains, départ à la nuit, sous le ciel étoilé, journée ensoleillée, brûlante, pleine de sel et de vent, de paysages nouveaux, de sourires inconnus, et l’aventure toujours au rendez vous…
Rêver n’est il pas le propre d’un marin?
Et les jeux des enfants en bord de mer? Construire des pirogues et les faire naviguer.
A ces marins de demain, je rend hommage.