Nous avons quitté Fianarantsoa et sommes partis du stationnement vers 8h30.

Il fait beau comme chaque matin en cette journée de mi décembre.

Et comme Fianarantsoa était plutôt humide ces derniers jours, c’est avec plaisir que nous partons pour Toliara.

Très vite c’est la sortie de la ville, et tout de suite les champs sont là, les rizières sont entretenues, habitées par des cultivateurs dont le sérieux est le gage d’une alimentation assurée.

Le paysage est rural, fait de simplicité, c’est une image de la naïveté du monde paysan.

Les couleurs sont étonnantes avec des nuances de vert et d’ocre selon l’état d’avancement des cultures.

Nous traversons des villages gros et petits, et notre chauffeur ne manque pas de nous signaler à grands renforts de klaxon

Les rues grouillent de monde, chacun à son affaire

Et, sitôt sortis de l’agglomération, les cultures sont de nouveau là, nous sommes vraiment dans un grand jardin!

Partout, les champs sont très bien entretenus, les paysans sont travailleurs qui sculptent et façonnent la terre.

Plus loin, dans les rizières ils jouent avec l’eau, pour faire pousser le riz.

La beauté du paysage fait qu’aujourd’hui, tout le monde est content, et le chauffeur du taxi brousse accompagne la radio, en chantant à tue tête des chansons d’amour pieux, paroles reprises en cœur et sourires aux lèvres de tous les passagers.

La campagne est peuplée. Partout, ce sont des enfants des femmes et des hommes qui travaillent aux champs, et ce spectacle ordinaire crée une ambiance jeune, saine, porteuse d’espoir pour la jeunesse.

S’il a plu ces derniers temps sur Fianar, ce ne sont que les prémices de l’été. Et ça permet de donner du contraste et des couleurs, en ajoutant un petit plus de fraicheur qui fait que tout est propre comme si la nature s’était lavée.

Et chaque champ est plus beau que l’autre. Alors comment ne pas admirer cette nature façonnée par l’intelligence humaine qui fait que tout semble facile et souriant?

Les habitants sont beaux aux corps sains de ceux qui travaillent dehors. J’aimerai m’arrêter partout, car ici, tout est grandiose sans limites sans barrières.

Nous traversons de vastes étendues de terre rouge dont la couleur de feu contraste avec le vert des champs. Souvent la culture n’est pas possible qui laisse la place à l’élevage. Et toujours ces rizières, magnifiques preuves de l’intelligence paysanne, qui sait tirer partie du monde qui l’entoure et produire l’essentiel.

La campagne montagnarde nous offre un spectacle rural dont je ne me lasse pas. Tous ces paysans sont beaux, qui méritent respect et admiration

L’habitat est simple et fonctionnel. De vraies maisons, une architecture éprouvée et de bons maçons!

Une dent a poussé là, des étendues sans limites, et cette falaise de granit qui attire l’œil, et nous descendons vers Ihosy.

Passé la ville, ce sont des étendues de steppes à n’en plus finir. Plus de cultures, mais des prairies aux herbes longues, avec des troupeaux de zébus.

Nous atteignons alors Ranohira avant qu’apparaissent les premiers contreforts de l’Isalo. Après l’Isalo, ce sera Ilakaka, une ville nouvelle crée par la ruée sur le saphir.

Puis tout est devenu grand plus sauvage, Madagascar nous a offert sa beauté, et nous avons eu le plaisir de l’apprécier.

 

2 thoughts on “De Fianarantsoa à Ilakaka par la RN7

  1. bonjour,

    de très beaux articles sur ce si magnifique pays merci ! on s’y croirait on retrouve les sensations en vous lisant ! Par contre dommage que l’on ne puisse pas agrandir la plupart des photos car elles sont magnifiques ! Et où puis-je trouver les références des musiques que vous avez associer aux articles ? une belle sélection !

    merci ! misaotra! bonne continuation

    1. Merci de votre commentaire Melaine, la musique est: Akaiky mpamonjy FANASINA. C’est une mélodie que notre chauffeur de taxi brousse faisait tourner en boucle sur ce magnifique parcours! Normalement si vous cliquez sur les photos elles sont agrandies dans la galerie? Au plaisir de vous revoir!

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