Nous avons quitté Tuléar ce matin de veille de Noël,  pour prendre le premier taxi brousse pour Ambolimailaky.

Le Fiherenana coule, alors qu’il était sec quelques jours plus tôt.

La route a été complètement reprise par une entreprise chinoise m’a t on dit. Les travaux ont été bien réalisés puisque nous mettons moins d’une heure pour arriver à Madiorano.

L’eau est agréable, très propre, à une température clémente.

Arrivés sur la plage, nous longeons la cote vers le nord pour rallier Ambolimailaky

Une multitude de voiles nous fait nous hâter vers le lieu ou les pirogues se dirigent, comme des gamins attirés par le bruit de la fête, et qui ont peur de rater le début!

Ambolimailaky est juste là, et ça grouille de monde!

Dépêchons nous d’arriver et pressons le pas!

Au passage nous sommes sollicités pour une photo, puis une autre… avec mon amie! attend, ma pirogue aussi! eh! j’appelle mon fils… eh toi!  avia !

et bien oui, c’est une très belle journée!

Alors, autant profiter de la bonne humeur de chacun!

Car après tout, Noel c’est demain meme si c’est un jour comme les autres!

C’est le clan des « berchus », gamins heureux de tout!

Un regard franc et clair, qui ne vacille pas et va droit au fond des yeux!

Ils sont rieurs, aux yeux pleins de malice, comme des enfants heureux!

A  Ambolimailaky, c’est l’effervescence sur la plage, car c’est l’arrivée des pirogues.

Tout le monde bouge, de çi de là, et vaque à son affaire!

Les femmes scrutent vers le lointain…

Dès qu’elles sont sur le sable, les gréements sont mis bas, démontés, évacués, les prises sont accaparées par les femmes, les filets remontés par les jeunes, chacun a son travail et ça ne traine pas.

Les pirogues alors débarrassées de tout ce qui ne fait pas corps, sont enfin remontées, plus en amont de la plage, hors d’atteinte de la mer.

Alors les petits marchands font leur affaire, les hommes ont faim!

Certains sourient qui racontent que la pêche était bonne,  d’autres avancent pour terminer la journée

Puis tout le monde s’évapore!

Les pêcheurs pour se rassasier

Les femmes pour vendre le poisson

Pour nous, c’est l’heure du retour vers Tulear, avec le dernier taxi brousse, celui qui ramène le poisson!

La route est belle dans cet après midi de début d’été. Il n’y a pas encore eu de grosses pluies pour ravager et raviner.

Nous longeons la mangrove, ou ce qu’il en reste.

Parait il qu’un projet de régénération de la mangrove est en cours?

Et partout sur la route, le taxi s’arrête pour emmener à Tulear le poisson avant qu’il ne s’abime!

Et nous doublons ceux qui font la route à pied, ils sont nombreux, voyageurs courageux!

Lui s’est aventuré  pour une course lointaine, sans doute a t il son intérêt?

Et c’est l’arrivée proche de cette balade avec le passage du Fiherenana qui nous rappelle que Tulear est là.

 

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